Poème pathologique d’un danseur compulsif légèrement contrarié par un phonographe déréglé.
Quand la pluie cessera, je danserai encore
Quand la nuit se déchirera, je danserai encore
Quand l’aube naitra, je danserai encore
Quand mon échine souffrira, je danserai encore
Quand la terre s’arrêtera, je danserai encore
Et, quand ce putain de vinyle cessera enfin de tourner
sur l’air des lampions, je danserai toujours.
Moralité : Qu’importe la musique, quand on met son âme dans les pieds,
c’est sans limites. Il faut danser, danser, fut-ce seulement par la pensée.