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Betdenrire

Les mystères de Gentilly 2 (Suite)

2 Octobre 2009, 18:57pm

Publié par Philippe Lepers

Repartons en 1946 pour une couche supplémentaire et intêressons-nous au noyau de l'affaire... Olive.


Pendant la disparition du mari, les disputes entre les
deux amants sont journalières.

Un soir, soudain, on entend crier «  A l’assassin !
Il veut me tuer ! Il m’a tuée ! »
On voit alors Olive
sortir de la loge avec une fourchette plantée dans le
sein.
Elle hurle en gesticulant comme un beau diable.
Les voisins du café préviennent illico la police. Le
commissariat étant à 100m, les agents arrivent sur
le champ. La fourchette est toujours plantée dans
la chair et le brigadier s’apprête à la retirer.

- Non n’y touchez pas vous allez me tuer, je vais
me vider de mon sang !-

Le flic nullement impressionné par son attitude
théâtrale, tire brusquement sur l’arme du crime.
Olive tombe dans ses bras.

- Qui vous a fait ça ? –

L’amant est resté dans la loge et finit le pinard
pour se donner du courage.

- C’est lui ! –

Elle désigne le poivrot qui a l’air d’être tout-à-fait à point.

_ Bon, allez ouste, au poste ! –

Le coq italien est embarqué par 2 poulets tandis que les
autres volatiles amènent la blessée à l’Hôpital de Bicêtre.

Deux heures plus tard, elle est de retour, plus vigoureuse
que jamais.
Etonnée de ne pas voir son amant elle fulmine :

-         Les salauds, ils l’ont gardé et il n’a pas bouffé ! –

Elle prépare un casse-croûte et file au poste où elle fait un
tel ramdam que les flics relâchent le bonhomme vu qu’elle
refuse de porter plainte.

- A l’avenir, on pourra même vous écarteler, lui répond le
brigadier, que l’on ne se dérangera plus ! –

Elle engueule les gardiens qui préfèrent faire semblant de
rien entendre pour se débarrasser enfin de ce couple infernal.

Les engueulades ont continué ainsi jusqu’à notre
déménagement quelques années plus tard
pour un
appartement HLM.

D’une voix théâtrale elle clôturait toujours les disputes,
faute de combattant, l’amant cuvant sur le lit, par
un retentissant :
- La conne à finit de jouer la pièce, bonsoir ! -

 

 

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